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Le 15 mars 2021 à 14h38
par Marc Demoulin

Essai Mazda CX-5 2021 – La culture du raffinement

Best-seller de la gamme Mazda, le CX-5 vient de s’offrir un léger ‘face lift’. Il faudra par contre entrer dans l’habitacle, appuyer sur ‘start’ et parcourir quelques kilomètres pour percevoir les améliorations apportées à ce SUV raffiné car sur le plan de l’aspect extérieur, rien n’a changé.

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||||||||||| © De nieuwe Mazda CX-5|||L'app 'MyMazda' intègre des services de géolocalisation qui permettent notamment retrouver son véhicule||||||||

Chaque fois que nous avons l’occasion de tester un véhicule Mazda, nous ressortons toujours avec la même sensation : cette marque reste unique dans la manière dont elle arrive à procurer de réelles émotions à ses conducteurs. Il s’agit sans doute de ce subtil mélange entre personnalité, raffinement, plaisir et zénitude que les ingénieurs d’Hiroshima arrivent à si bien faire ressortir.

Plus connecté que jamais

Pour en revenir à notre CX-5, c’est indéniablement l’écran central de 10,25 pouces – nettement plus imposant que son prédécesseur – qui capte le regard dès que l’on s’assied pour prendre le volant. Pour des raisons de sécurité, exit la manipulation tactile remplacée désormais par une molette centrale qui pilote l’ensemble du système. Plus connecté que jamais, le CX-5 est compatible à la fois avec Apple CarPlay et avec Androïd. Preuve vivante de cette connectivité décuplée, l’app ‘MyMazda’ intègre des services de géolocalisation qui permettent notamment de retrouver son véhicule où qu’il soit ou de préprogrammer à distance le système de navigation.

L’app ‘MyMazda’ intègre des services de géolocalisation qui permettent notamment de retrouver son véhicule
Le Mazda CX-5 est plus connecté que jamais.

 

 

 

 

 

 

 

Une version PHEV à partir de 2022

Grâce à un système de désactivation automatique des cylindres, le SUV japonais affiche un bilan CO2 légèrement plus intéressant que son prédécesseur. On retiendra également que les différents systèmes d’aide à la conduite et de sécurité sont proposés de série quelque soit le niveau de finition.

C’est dans la version essence 2.0 l Skyactiv-G de 163 ch que nous avons eu l’occasion de faire un court galop d’essai avec le CX-5. En dépit d’un moteur un peu creux dans certaines situations où l’on souhaiterait en avoir un peu plus sous la pédale, nous avons été enchantés par le dynamisme, l’agilité et la précision de la direction. Malgré sa stature imposante, notre monture s’est faufilée avec adresse sur les petites routes sinueuses de la Vallée de l’Amblève où nous l’avons testée. Le tout dans un confort et un niveau d’insonorisation sans faille.

Pour une question d’incompatibilité avec la plateforme, le révolutionnaire moteur Skyactiv-X ne sera pas transplanté dans le CX-5, par contre, les responsables de la marque annoncent une version hybride rechargeable à partir de 2022. Plus que temps sans quoi la marque risque de rater le train de l’électrification…

La version PHEV n’arrivera qu’en 2022.

 

Bilan Fleet

Avec un marché B2B en pleine transition énergétique, ne pas proposer d’emblée de motorisation hybride s’avérera indéniablement pénalisant pour Mazda. Le CX-5 devrait toutefois séduire une frange de conducteurs sensibles à l’émotion que peut procurer une voiture bien équilibrée.

La clientèle fleet représente désormais 35%, un chiffre sans cesse en croissance qui montre combien l’importateur Belux a bien su repositionner sa stratégie commerciale.

Mazda CX-5 Skyactiv-G 2.0 (163 ch) – côté gestion

Prix d’achat TVAC 31.490 €
Cylindrée 1998cc
CO2 (NEDC 2.0) 135
CO2 (WLTP) 152
TMC (société de leasing) 2.478 €
Taxe de circulation (société de leasing) 439,56 €
Déductibilité 55,88%
Cotisation CO2 employeur 49.25 €

 

Marc Demoulin

Marc Demoulin, rédacteur de cet article

Cet article parle de : Véhicules , Importateurs et constructeurs

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