Essai nouveau Ford Kuga: le futur roi du fleet?

Avec le succès que connu le modèle précédent, Ford a préféré l’évolution du genre à la révolution totale pour son Kuga de troisième génération. Les designers ont donc sorti de leurs crayons une ligne familiale mais bien plus racée qu’avant. Le SUV grandit aussi de tous les côtés…sauf en hauteur! Pourtant, cette perte de 27 mm n’affecte en rien l’habitabilité. C’est simple, il s’agit ici du plus grand Kuga jamais produit. Un gain d’espace que les passagers arrière apprécieront tout particulièrement puisqu’ils jouissent désormais d’une banquette coulissante de série! D’ailleurs, cette dernière, entre autres, permet au coffre de gagner 189 litres d’espace supplémentaire pour un total de 645 l (581 sur le PHEV). Pour le reste, le poste de conduite rentre dans les nouveaux codes de la marque. On retrouve ainsi une planche de bord horizontale sur laquelle vient se poser comme une tablette l’écran tactile de la navigation.

Propre et dynamique

Cette nouvelle génération reprend la plateforme C2 déjà étrennée sur la Focus. Bien plus qu’une évolution anodine, ce nouveau squelette fait entrer le Kuga dans une nouvelle ère: celle de l’électrification. En effet, outre les motorisations essence et diesel, Ford introduit un nouvel ensemble hybride rechargeable tandis qu’un bloc diesel se voit doté de l’hybridation légère. Le PHEV fait usage d’un nouveau 4-cylindres de 2,5 litres tournant au cycle Atkinson. Avec l’aide d’un moteur électrique et d’une boîte CVT, le tout produit 225 ch. Grâce à sa batterie de 14,4 kWh placée sous le plancher, ce nouveau Kuga peut parcourir jusqu’à 56 km (WLTP) à l’électricité seule. In fine, il affiche une consommation moyenne de 1,4 l/100 et 32 g/km de CO2 (WLTP). Des chiffres très encourageants qui ne sont qu’améliorés par l’expérience de conduite! Avec sa direction précise, ses trains roulants regorgeants d’accroche et son contrôle du roulis perfectionné, ce Kuga dispose d’un caractère dynamique bien trempé. Des deux motorisations essayées, le PHEV sort du lot. Certes, le diesel mild-hybrid se montre souple et bourré d’allonge mais l’hybride rechargeable brille par son silence et l’efficacité de sa chaine hybride, même lorsque la batterie arrive à court de jus.  

Bilan Fleet

Sans aucune surprise, c’est la motorisation hybride rechargeable qui se montrera la plus intéressante fiscalement. Avec sa grande batterie et ses faibles émissions de CO2 (26 g/km NEDC 2.0), elle dispose des conditions idéales. La déductibilité fiscale est fixée à 100% tout comme l’exonération des taxes routières en Flandre. En Wallonie et à Bruxelles, comme à l’accoutumée, la puissance élevée et la grande cylindrée font un coup dans l’aile de ce Kuga avec une TMC de 2.478 € et une taxe annuelle de 637,96 €. L’ATN, quant à lui, est fixé au minimum.