Essai nouvelles Fiat 500 et Panda Hybrid: Un petit coup de jus

Comme il est d’accoutumée en 2020, Fiat chipote avec les motorisations de sa gamme histoire de réduire la moyenne de ses émissions carbone d’ici à la fin de l’année. Pour mettre toutes les chances de son côté, la marque italienne décide de commencer par ses deux vaches à lait; la Panda et la 500. Malgré leur âge, ces deux modèles restent des bestsellers. La première est la voiture la plus vendue en Italie tandis que la deuxième est même le modèle que FCA écoule le plus au monde! Fiat nous présente donc ici deux versions baptisées « Hybrid ». Pourtant, ne vous laissez pas duper! Il s’agit ici, purement et simplement, d’une motorisation à hybridation légère. 

Les mêmes, en mieux

Malgré une légère déception, il faut tout de même noter que l’hybridation légère se prête parfaitement à deux citadines abordables. Pour cet ensemble innovateur (en Italie), Fiat a décidé d’utiliser une version atmosphérique de son nouveau 3-cylindres de 1,0 litre. Avec ses 70 ch et 92 Nm de couple, il est accompagné d’un démarreur/générateur à courroie et d’une batterie lithium-ion logée sous le siège conducteur. Comme tous les autres mild-hybrid, celui des petites Fiat récupère de l’électricité au freinage ou lors de décélérations et la stocke dans la batterie en attendant d’assister le moulin à essence avec un petit coup de jus. Au lever de pieds, le système peu même complètement couper le moteur en dessous de 20 km/h! Toute cette orchestration a pour seul et unique but de réduire l’appétit des petites italiennes. Sur papier, les résultats sont probants! La 500 réduit ses émissions à 88g/km tandis que la Panda fait encore mieux en passant de 130 à 89 g/km de CO2. De plus, l’hybridation légère en profite au passage pour améliorer le confort général puisque le système lisse presque entièrement toute vibration due aux arrêts et redémarrages du moteur. Et même en branle, le petit 3-cylindres se prouve bien isolé tant au niveau sonore que vibratoire.

Bilan Fleet

Cette nouvelle motorisation à hybridation légère deviendra sans aucun doute la coqueluche de la gamme grâce à ses performances économiques, son confort accru et son surcoût contenu de 1.000 €. Qu’elle propulse la 500 (88 gr/km de CO2) ou la Panda (89 gr/km de CO2), sa déductibilité fiscale reste quasi identique (78 contre 77%) tandis que le coût des taxes reste dans le bas de l’échelle.  

Fiche technique