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Le 6 mai 2021 à 13h48
par Marc Demoulin

Fleet test – Mercedes-Benz Classe S : Prémonitoire

La Mercedes-Benz Classe S n’est pas une voiture fleet typique… même si nous aimerions tous voir une car-policy qui autorise cette catégorie de voitures. Il est intéressant de noter qu’après une rencontre paradisiaque avec la S400d 4Matic, nous avons découvert qu’une grande partie de son bagage technologique avancé sera très bientôt disponible dans la toute nouvelle Classe C.

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||||| © Mercedes-Benz S-Klasse

Nous avons conduit la S 400 d 4MATIC jusqu’à son lieu de naissance en une seule fois, sans avoir à nous soucier un seul instant de l’infrastructure de recharge disponible sur la route, et encore moins de la perte de temps associée. Après 600 et quelques kilomètres, il restait encore beaucoup de carburant pour un beau voyage touristique d’un peu moins de 200 km. Merci à Rudolf Diesel !

Mais nous n’avions pas épargné la S400d, le compteur de vitesse a franchi à plusieurs reprises la barre des 200km/h, pour être parfois tué dans l’œuf par le limiteur électronique à 253km/h. Cette limitation a été ressentie comme une faille dans le confort et la stabilité imperturbable de cette berline de lux.

Malgré un poids de 2,1 tonnes, une consommation de 8,0 l/100 km est tout à fait réalisable, voire 7,5 l/100 km avec un style de conduite très calme et/ou une circulation fluide. Il est difficile de réduire la consommation de carburant, mais elle n’est jamais trop élevée. Même en faisant tout ce qui est possible sur l’Autobahn allemande, avec des accélérations et des freinages répétés, 10,0 l/100 km était à peu près le maximum enregistré sur un tronçon de plus de 100 km.

Il est évident que la Classe S aime les longs et rapides tronçons d’autoroute. Sur les routes sinueuses, son poids se fait sentir, mais en choisissant le mode « sport », son comportement surprend par un dynamisme inattendu.

Conduire – ou peut-être être conduit par – la Mercedes-Benz Classe S inspire de nombreuses histoires à dormir debout, mais ce qui intéressera davantage les gestionnaires de flotte et les conducteurs belges, c’est que Mercedes-Benz ne greffe pas l’énorme bagage technologique de son dernier vaisseau amiral à la Classe E, mais laisse immédiatement la dernière Classe C (en interne W206 ; lancement en 2021) en tirer pleinement parti.

La nouvelle Mercedes Classe S, 2020.

 

Transfert de technologies

Le plus surprenant dans l’intérieur de la Classe S est l’énorme écran OLED vertical dans la console centrale. Il n’en sera pas autrement sur la Classe C, mais il sera plus petit de 1 pouce : 9,5 pouces de série et 11,9 pouces en option. L’écran tactile contrôle à peu près tout ce qui peut être dirigé et montre les images de la caméra de l’aide au stationnement. La crainte des structures de menu complexes qui se cachent derrière est heureusement injustifiée, mais il faut s’habituer à l’utiliser en conduisant. La commande classique avec des boutons et/ou une roulette est plus « précise ». Et n’oublions pas la très bonne commande vocale de Mercedes-Benz comme alternative.

Il est dommage que même la marque à l’étoile ne parvienne pas à préserver l’écran des empreintes de doigts. Nous sommes d’accord pour dire qu’un bon fonctionnement est primordial, mais dans une voiture de 125 000 euros comme notre Classe S, ce sont ces détails qui commencent à irriter… peut-être par manque d’autres points de critique ?

Les nouvelles commandes au volant de type « touch path » peuvent également être source d’ennui, car elles sont souvent trop sensibles ou manquent d’un « clic » haptique pour rendre l’activation tangible.

On notera une technologie très réussie: la caméra dans le rétroviseur, qui s’allume automatiquement pour rendre visibles les feux de circulation élevés, évitant ainsi les crampes dans les muscles du cou. Cette aide pratique figurera probablement dans la liste des options de la Classe C.

Le meilleur de la navigation est l’écran couleur tête haute à réalité augmentée MBUX, qui utilise le pare-brise comme un écran de projection panoramique et place une flèche exactement au-dessus de la voie ou de la sortie à emprunter. Extrêmement pratique, surtout le soir et la nuit, lorsque l’on conduit en territoire inconnu. Mais même pour la Classe S, il s’agit d’une option qui, à 2990,00 euros (seulement), ne fait pas dans la dentelle…

Une sécurité et un confort encore plus élevés pour les trajets nocturnes sont assurés par la « Digital Light », des modules de projecteurs avec plus d’un million de pixels par phare.

En connectant un smartphone Android, Android Auto s’impose à vous avec la navigation via Google Maps. Heureusement, il est également possible d’écouter Tidal via Android Auto tout en utilisant la navigation embarquée.

Notre présentation de la S400d 4Matic a été une expérience bouleversante, mais il sera encore meilleur de découvrir nombre de ces avancées techniques dans la nouvelle Classe C, un choix de flotte populaire.

L’élément le plus frappant de l’intérieur de la Classe S est l’énorme écran OLED vertical de la console centrale.

 

Fiche technique

 

Mercedes-Benz S 400 d 4MATIC
Puissance 243 kW (330 ch)
Prix de base HTVA 99.000 euros
Taux de CO2 (WLTP combiné) 179 – 209 g/km
TMC (Bruxelles, Wallonie, Leasing) 4957,00 euros
TMC (Flandre) 2117,19 euros
Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing) 842,69 euros
Taxe de roulage (Flandre) 1.082,68 euros
Déductibilité fiscale 50%
ATN utilisateur 1.473,21 euros/mois

 

Marc Demoulin

Marc Demoulin, rédacteur de cet article

Cet article parle de : Véhicules , Importateurs et constructeurs

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