Advertisement
Le 14 décembre 2021 à 15h44
par Tony De Mesel

Jan De Nul met 75 Toyota Yaris en service

Le groupe Jan De Nul, entreprise de dragage et de construction renommée, remplace progressivement sa flotte de véhicules de société traditionnels à moteur diesel et à essence par des véhicules électriques et hybrides. Une étape importante de ce processus est la mise en service de 75 Toyota Yaris hybrides. Les 25 premières viennent d’être livrées.

|
| © |Christof De Waele (links) (wagenparkbeheerder bij de Jan De Nul Group) neemt een van de eerste hybride Toyota Yaris in ontvangst van Frederik Van den Bossche (rechts) (Fleet & Business Development Manager Toyota Belgium)

Jan De Nul est sans aucun doute l’une des entreprises les plus prospères de notre pays. Tout a commencé très modestement avec un atelier de menuiserie au XIXe siècle, mais entre-temps, Jan De Nul a acquis une renommée internationale. Certains de ses projets les plus médiatisés sont l’île artificielle « Palm Island Jebel Ali » à Dubaï et l’aéroport « Chek Lap Kok » à Hong Kong. Jan De Nul a également quelques projets marquants à son actif dans son propre pays. L’une d’entre elles remonte à 1959 et concerne la construction du canal périphérique de Gand, qui assure la liaison entre la Lys, l’Escaut et la zone du canal. Jan De Nul a cinq activités principales : les services maritimes avec, par exemple, des travaux de dragage, des travaux offshore tels que la construction de parcs éoliens, des projets environnementaux comprenant l’assainissement des sols, des projets civils tels que la construction de l’A11 entre Bruges et Westkapelle et, enfin, le développement de projets axés sur la réutilisation et la valorisation d’anciens sites industriels.

Christof De Waele (à gauche) (gestionnaire de flotte chez Jan De Nul Group) reçoit l’une des premières Toyota Yaris hybrides des mains de Frederik Van den Bossche (à droite) (Fleet & Business Development Manager Toyota Belgium).

Choix conscient

Jan De Nul dispose d’une flotte d’environ 900 voitures de société. Parmi celles-ci, 600 peuvent être classées dans la catégorie des voitures dites « salaire ». À la mi-septembre 2021, il a été décidé de remplacer systématiquement ces véhicules par des véhicules entièrement électriques. L’autre partie des voitures est constituée de ce que l’on pourrait appeler des « voitures de travail », que les employés peuvent utiliser pour se rendre sur les sites. Christof De Waele, gestionnaire de flotte, explique : « Ces 300 « voitures de travail » sont entièrement liées à nos missions et sont utilisées pour transporter nos collaborateurs de leur domicile ou de leur bureau vers les différents sites, principalement en Belgique. Ces voitures ne sont pas utilisées à des fins privées. Nous avons envisagé les voitures électriques, mais nous ne l’avons pas encore fait en raison de leur coût et des obstacles pratiques. Un véhicule électrique ne prend tout son sens que lorsque vous pouvez recharger la batterie à la maison ou au travail. Néanmoins, l’objectif était de réduire les émissions de CO2. Nous avons testé plusieurs voitures et avons finalement choisi la Yaris hybride. Nous avons constaté une consommation réelle limitée de 4,5 à 5,5 litres. Il n’est pas non plus nécessaire de fournir une infrastructure de recharge. »

Ce n’est pas la première fois que Toyota Belgique remporte une importante commande pour ses voitures hybrides. D’autres exemples sont i-man et Ernst & Young.

 

Echelle de performance CO2

Le choix de la Yaris hybride s’inscrit dans une stratégie commerciale générale liée à l’échelle des performances en matière de CO2. L’échelle comporte cinq niveaux qui permettent de déterminer les performances d’une entreprise en matière de durabilité. Un aspect important de cette démarche est la réduction des émissions de CO2. Christof De Waele : « En passant à la Yaris hybride, nous pouvons réduire les émissions de CO2 jusqu’à 30% par rapport à nos voitures sortantes. Cela nous permet de répondre aux critères de l’échelle de performance CO2. Chaque année, nous sommes soumis à un audit en rapport avec l’échelle des performances en matière de CO2 et cela nous permet d’obtenir un certificat. Ce certificat augmente nos chances d’être sélectionnés pour un appel d’offres public. Dans le passé, le prix était le critère le plus important. Aujourd’hui, le respect de l’échelle de performance en matière de CO2 est au moins aussi important. »

Tony De Mesel

Tony De Mesel, rédacteur de cet article

Articles similaires