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Le 11 décembre 2020 à 13h09
par Marc Demoulin

TCO, trois lettres magiques pour les entreprises

L’arrivée massive de nouveaux modèles avec propulsions alternatives rend le volet fiscal encore plus crucial dans le choix de la voiture de société idéale. Et pourtant, on remarque que beaucoup d’entreprises arrêtent encore et toujours leur choix en fonction d’un simple prix catalogue. Il est grand temps pour elles d’intégrer les 3 lettres magiques…TCO.

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Le nouveau gouvernement De Croo a clairement indiqué la direction. À partir de 2026, seuls les véhicules neutres en émissions de CO2 pourront bénéficier d’avantages fiscaux. Le ton est donc donné, et la course à l’électrification risque de s’intensifier durant les prochains mois pour les flottes d’entreprises du royaume. Attention toutefois, car l’arrivée massive de modèles électrifiés risque bien de rendre le volet fiscal encore plus décisif qu’avant.

La formule magique

Pour parler concret, ce fameux concept du « Total Cost of Ownership » – ou TCO – ne représente ni plus ni moins que le coût total du véhicule tout au long de son utilisation. Pour le calculer précisément, il faut prendre en compte le prix d’achat (options et remise comprises), les frais d’entretien, de pneumatiques, des éventuelles réparations, mais aussi de la consommation, qu’elle soit de diesel, d’essence, de CNG ou d’électricité. À cela, il convient d’ajouter le volet fiscal qui va être d’autant plus favorable que les émissions de CO2 du véhicule sont basses.

Dans le cas d’une location longue durée, on partira du loyer mensuel – qui englobe déjà la partie fiscale et les services – auquel on ajoutera les éventuelles réparations en cours de contrat et la consommation pour déterminer le TCO du véhicule. Sur le plan de la consommation, si certaines sociétés basent leur calcul sur les chiffres communiqués par le constructeur (consommation normalisée), d’autres s’approcheront au plus près de la réalité en utilisant la consommation ajustée.

L’équation inversée

À l’heure où on s’attend à une offensive soutenue de modèles électrifiés sur le marché, connaître le prix de revient exact du véhicule durant l’ensemble de sa vie constitue un enjeu crucial pour les fleet managers. Proposant des émissions de CO2 plus faibles, les modèles hybrides ou électriques entraîneront une plus grande déductibilité des coûts. Dans ce même ordre d’idées, les coûts d’usage d’un véhicule full électrique (entretiens, pièces, etc.) seront également fortement réduits. Enfin, la valeur de revente des modèles écologiques risque de ne faire que de grimper au fil des années. Compte tenu de tous ces éléments, un modèle électrifié qui, à première vue, semble plus onéreux que son équivalent thermique, peut très bien inverser l’équation financière une fois le calcul du TCO appliqué.

Plus d’infos sur la fiscalité de base des véhicules de sociétés.

Campagne Mobilité dans Trends-Tendance

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Marc Demoulin

Marc Demoulin, rédacteur de cet article

Cet article parle de : Actus

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