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Le 17 décembre 2021 à 17h06
par Damien Malvetti

Enquête BNP Parisbas Fortis: la moitié des Belges veut rouler en voiture électrique d’ici 2029

D’ici 2029, la moitié des Belges souhaite passer à une voiture électrique. C’est ce que révèle une enquête menée par BNP Paribas Fortis auprès de 1 000 personnes, à propos de leur perception de la conduite électrique. Parmi les motifs invoqués par les personnes interrogées, on remarque surtout les décisions politiques : pour 33 % d’entre elles, l’obligation constitue la principale raison de la transition. Cette obligation et les mesures fiscales en la matière se classent également dans le top 3 des raisons de prendre part à cette transition chez 55,1 % et 31,1 % des personnes interrogées. Malgré cela, une part importante de Belges n’envisage pas de transition : 29 % indiquent ne jamais vouloir passer à l’électrique. «Bien que le changement ait débuté, ces chiffres montrent qu’il faudra un bon encadrement des Belges, tant sur le plan de la politique que de l’infrastructure ou du conseil,» indique Leen Teunen, Directrice Marketing & Change Retail & Private Banking chez BNP Paribas Fortis et administratrice de la société d’e-mobilité Optimile.

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Ces prochaines années, la transition vers une flotte électrique va devenir très concrète. Diverses autorités, tant fédérales que régionales et européennes, fixent des délais contraignants. De leur côté, les constructeurs automobiles annoncent eux aussi qu’ils ne fabriqueront plus de moteurs à explosion. La moitié des Belges qui possèdent une voiture est d’ores et déjà prête à passer à une voiture électrique d’ici 2029. Un Belge sur trois possédant une voiture veut même le faire d’ici 2026, l’année au cours de laquelle la déductibilité fiscale des voitures avec moteur thermique prend fin.

 

Mais il existe aussi un groupe important qui ne songe pas encore à la transition : 29 % indiquent ne pas vouloir passer à une voiture électrique. Les personnes de plus de 55 ans sont par exemple plus sceptiques: 34 % d’entre elles ne veut pas changer de motorisation, tandis que ce chiffre est inférieur dans les autres tranches d’âge (-34 ans : 23,7 % ; 35-54 ans : 27,6 %). Il est également à souligner que 35,5 % des francophones interrogés ne veulent pas changer de motorisation, tandis que chez les néerlandophones, ils ne sont que 24,2 %. Une explication possible est le fait que la Wallonie n’ait pas encore annoncé de réglementation qui impose les voitures neutres en CO2. En comparaison, dans la Région de Bruxelles-Capitale, les véhicules thermiques ne pourront plus circuler à partir de 2035.

 

 

L’obligation constitue le motif principal

Lorsqu’on demande les 3 principales raisons de la transition, la majorité des personnes interrogées invoque l’obligation de passer à des voitures électriques. Cette raison figure dans le top 3 de 55 % des personnes interrogées, et même à la première place chez 33 % d’entre elles. Le climat tient également un rôle important. Pour 34 %, la transition est une façon de combattre le réchauffement climatique, et pour 16 %, elle en est la raison principale.

 

L’aspect financier constitue également une motivation importante concernant cette transition, avec notamment les mesures fiscales favorables (dans le top 3 de 33 % des interrogés) et la réduction du coût d’achat (dans le top 3 pour 31 % des sondés).

On remarque que le coût de revient total inférieur figure davantage dans le top 3 des néerlandophones (37,1 %) que des francophones (23,7 %). Les manifestations d’activistes, telles que les marches de protestation des jeunes, et la COP26 n’ont qu’un impact limité sur le comportement des Belges : 18,3 % les mentionnent dans leur top 3 des raisons de participer à la transition. L’attention portée au climat figure davantage dans le top 3 des francophones (22 %) que chez les néerlandophones (15,4 %).

 

Marina Vanstipelen, Head of Core Banking au sein du département Corporate Banking de BNP Paribas Fortis : «L’enquête montre que les décisions politiques jouent un rôle important dans la transition. Cela concerne aussi bien les particuliers que les entreprises. En tant que banque et partenaire stratégique, nous le constatons dans nos contacts avec les entreprises lorsque nous abordons le thème de la durabilité. Certaines d’entre elles ont déjà une stratégie globale prête en ce sens, d’autres visent avant un rapide retour sur investissement. Mais nous constatons que la réduction de l’empreinte carbone est une priorité. La gestion de la flotte de véhicules en particulier et la mobilité durable de manière générale sont évidemment directement concernées.»

 

Prix d’achat plus bas, transition plus rapide 

Les bonnes résolutions pour passer au véhicule électrique au cours des prochaines années pourraient également se concrétiser plus rapidement. Ainsi, 70,5 % des interrogés indiquent qu’un prix d’achat plus bas les convaincrait de passer plus rapidement à la conduite électrique. Pour 61,7 %, davantage de bornes de recharge seraient un facteur déterminant. Et pour 61,4 %, une autonomie plus importante serait décisive dans la prise de décision.

 

En matière d’infrastructure aussi, des recharges plus rapides (61,3 %) et une installation plus simple des bornes de recharge (55,5 %) motiveraient les sondés à opter plus rapidement pour une voiture électrique. Cependant, les mesures qui avantagent le conducteur sur la voie publique, comme le parking gratuit et l’accès aux bandes bus, ne constituent pas des motifs importants de transition pour les personnes interrogées.

 

Leen Teunen : « Dans les prochaines années, de nombreux Belges commenceront à réfléchir au meilleur moyen de financer le passage à un véhicule électrique. Acheter ou louer est la première question qui se pose. En tant que banque, nous trouvons important d’avoir une vue d’ensemble avec nos clients. En examinant le « coût total de possession », nous arriverons dans certains cas à la conclusion qu’un prix d’achat plus élevé peut se justifier par des coûts d’entretien et de consommation inférieurs. Mais bien sûr, nous aborderons également d’autres aspects ensemble comme les assurances et les solutions de recharge. Le client peut-il se contenter des stations de recharge ou doit-il disposer de sa propre borne de recharge? Souhaite-t-il la mettre ou non à disposition d’autres utilisateurs?… Enfin, il est fort probable que les clients qui passeront à une mobilité moins polluante considéreront également les vélos électriques comme un moyen de transport alternatif. Là aussi nous jouerons notre rôle de banque et d’assureur.»

 

BNP Paribas Fortis & son écosystème de mobilité

Les besoins et les possibilités de mobilité évoluent très rapidement. Voilà pourquoi BNP Paribas Fortis entend faciliter la transition vers une mobilité durable pour ses clients. Depuis plusieurs années déjà, la banque travaille avec des partenaires spécialisés pour construire un écosystème en vue d’une meilleure mobilité.  Cette collaboration garantit une large expertise qui doit rendre cette mobilité durable la plus accessible et simple possible. BNP Paribas Fortis unit ainsi ses forces avec l’assureur AG Insurance, le spécialiste en crédits consommateurs Alpha Credit, le spécialiste de leasing Arval et l’organisation d’assistance Touring.

 

En outre, AG Insurance, BNP Paribas Fortis et Touring ont également investi dans Optimile, une solution de Mobility-as-a-service pour entreprises qui rend la conduite électrique plus accessible aux employeurs et aux salariés. L’écosystème de mobilité affiche l’ambition de faciliter la mobilité (combinée) grâce au développement de solutions pratiques pour l’utilisateur final.

 

A propos de l’enquête

L’enquête a été réalisée en ligne par le bureau d’étude iVOX entre le 2 et le 6 décembre 2021 auprès de 1 000 Belges constituant un échantillon représentatif en termes de langue, de genre, d’âge et de diplôme. La marge d’erreur maximale dans cet échantillon de 1 000 Belges est de 3,02%.

Damien Malvetti

Damien Malvetti, rédacteur de cet article

Damien Malvetti a une formation de journaliste et est passionné par les voitures, la technologie et la mobilité. Il est responsable du contenu éditorial de link2fleet et possède une connaissance approfondie du secteur des flottes et de la mobilité électrique.
Cet article parle de : Actus

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