Transports publics autonomes : bientôt une réalité ?
Transports en commun
Avec son Enyaq iV Coupe, la marque tchèque a donc succombé à la mode du SUV coupé. Mais rassurez-vous, l’Enyaq n’en perd pas autant son habitabilité légendaire. Même à l’arrière, les passagers bénéficient d’une excellente garde au toit puisque c’est en fait à partir du montant C que la ligne plonge vers l’arrière. Le coffre, modulable, n’en souffre pas trop puisqu’il affiche 570 litres.
A l’intérieur, rien ou presque ne permet de distinguer l’Enyaq coupe de son cousin, excepté le toit entièrement vitré – mais légèrement fumé – de série, qui apporte de la lumière et accentue encore cette impression d’espace royal, tout en réfléchissant la chaleur. A noter que celui-ci peut être opacifié grâce à un filet rangé dans le coffre, mais dont le montage – rapide et simple – se fait manuellement.
Autonomie légèrement en hausse
Grâce à sa ligne coupée, cet Enyaq iV Coupe affiche une autonomie légèrement en hausse de 10 à 15 km, ce qui lui permet d’annoncer jusqu’à 540 km (WLTP). Un mise à jour du software M3 offre aussi une nouvelle expérience utilisateur et des aides à la conduite d’un niveau supérieur comme le système de stationnement autonome avec mémoire. Il permet aussi un update de la batterie qui dispose désormais d’une capacité de charge rapide allant jusqu’à 120 kW pour l’ENYAQ COUP iV 60 et jusqu’à 135 kW pour les modèles à quatre roues motrices. Cela signifie que la batterie de 82 kWh de l’ENYAQ COUP iV 80 peut être chargée de 10 à 80 % en 29 minutes seulement.
A l’essai
Nous avons pu prendre le volant des différentes versions qui seront proposées sur le marché belge. Deux batteries sont disponibles (62 et 82 kWh). La première offre 132 kW de puissance, tandis que la seconde est disponible avec soit 150 kW (version 80), 195 kW (version 80x à 4 roues motrices) et 220 kW pour la version RS. C’est d’ailleurs cette dernière qui débutera la commercialisation du modèle dans quelques semaines.
Comme pour l’Enyaq ‘traditionnel’, la préférence des clients fleet ira certainement à la version 80 de 150 kW. C’est donc cette dernière que nous avons mis à l’épreuve lors de notre essai.
Bilan fleet
L’expérience de conduite ne diffère pas vraiment de celle vécue avec un Enyaq classique. Le confort est de mise, tout comme le silence à bord. Mais la voiture fait ressentir son poids (2,3 tonnes) et n’offre, du coup, pas vraiment de prestations sportives. Là où elle excelle par contre, c’est en matière de consommations ! Lors de notre essai, nous avons consommé seulement 16 kWh/100 km. Le mode de récupération B et les palettes offrant 3 niveaux de récupérations d’énergie montrent ici aussi toute leur efficacité. En résumé, l’Enyaq iV Coupe sera parfait pour les familles qui ont besoin d’espace et qui cherchent autre chose qu’un énième grand SUV.
A l’heure de rédiger ces lignes, les tarifs belges ne sont pas encore connus.
